En lisant un chapitre du livre « Sciences de l’information et de la communication, Objets, savoirs, discipline » (coordonné par Stéphane Olivesi, PUG 2006) consacré aux TIC (écrit par Alain Rallet pp. 145-160, amputé de quatre pages blanches, problème d’éditeur…) la question de la rentabilité des TIC apparaît comme complexe mais importante à traiter. Soulignant qu’au delà des chiffres de ventes et des taux d’équipements, il faut s’intéresser aux facteurs indirects de ces usages : en quoi ils coûtent et rapportent aux sociétés qui les utilisent et en particulier en quoi l’amélioration de la productivité devrait entrer dans le calcul de rentabilité des TIC. On connaît nombre de récits d’équipements (matériels et logiciels coûteux) n’ayant jamais ou très peu remplis les services qu’ils étaient censé apporter, voire même l’inverse (exemple des bornes de suivi des flux des bus dans la ville de Lyon par exemple).
Dans le monde scolaire (en France en particulier) on ne peut-doit jamais parler de productivité paraît-il. On peut parfois parler de rentabilité des investissements (cf les plans d’évaluation de l’école multiples qui sont en train de se déployer par des enquêtes diverses comme celles de l’OCDE). Même si le sujet est tabou, il me semble indispensable de poser cette question à propos des ENT. En effet les ENT ne sont rien d’autres que la transposition au monde scolaire de la mise en place de logiciels qui intègrent l’ensemble du système d’information d’une organisation, depuis la démarche commercial (site web par exemple) jusqu’au suivi des clients (suivi de la livraison) en passant par la gestion des moyens humains (paye, RH) et matériels (stocks).
Si l’on transpose dans le monde scolaire la question de la productivité à propos des ENT on peut, sur un plan méthodologique, commencer par examiner chacune des briques de l’ENT avant d’analyser l’ENT dans sa globalité. Plutôt que de tenter de définir globalement les gains de productivité, nous nous attacherons à mettre en évidence les points sur lesquels les briques des ENT peuvent modifier la productivité, comprise comme le rapport entre les moyens mis en oeuvre et les résultats de l’action de ces moyens.
La brique administrative et comptable a le droit au premier rang, car c’est cette brique qui est la plus proche du fonctionnement de toutes les organisations ordinaires. Depuis longtemps cette brique a apporté la preuve de son efficience. La gestion manuelle d’une comptabilité (un lointain souvenir personnel de saisie du journal comptable dans un petit boulot d’étudiant) de la caisse journalière est désormais oubliée. Le temps passé à ces écritures, à ces additions de colonnes interminables pour retrouver le centime manquant (erreur de graphie, erreur de calcul etc…) est désormais remplacé par du temps consacré à d’autres tâches, ou à moins de personnel, bref un gain de productivité avéré. Il est un domaine dans lequel il y a eu des évolutions très importantes, c’est celui du suivi en temps réel des effectifs d’élèves des établissements scolaires. En effet les surprises de l’informatisation de cette fonction ont été sur la surévaluation systématique du nombre d’élève par rapport au nombre réellement présent : autrement dit les ajustements entre le prévu et le réel étaient très relatifs, parfois longs, en tout ca générait un écart important et coûteux en moyens surtout en début d’année avec parfois des effets sur l’ensemble de l’année…
La brique vie scolaire est au deuxième rang des applications puisqu’elle permet le suivi en temps réel des flux des élèves, et autres moyens d’enseignement. Emploi du temps « optimisés » et autres outils du même genre ont modifié significativement certaines charges de travail. Si l’on inclut dans cette brique (ce qui peut être discutable) la gestion des bulletins de notes, on assiste à une montée en puissance d’une recherche d’amélioration de tâches sur différents registres : saisie des notes, calculs des moyennes, courbes de toutes sortes pour mieux visualiser les profils d’élèves, de classes, de matières…. On voit bien dans ces outils que la modification de la productivité s’applique à plusieurs niveaux, surtout depuis que ces outils sont en train de sortir des limites de l’espace temps scolaire avec la mise en ligne des informations quand ce n’est pas l’envoi systématique de SMS aux parents des élèves…
Les briques documentation/information est aussi ancienne. Informatisation des CDI et sites web ont connu un bel essor depuis le début des années 90. Pour tous ceux qui ont connu les bibliothèques fiches papier et les plaquettes d’établissements scolaires, on s’aperçoit que les gains de productivités sont évidents : amélioration de la gestion des stocks d’ouvrages, des flux d’élèves, de prêts etc.. d’une part, information en temps réel sur l’établissement scolaire accessible de l’extérieur sans peine (une visite des sites d’établissements scolaires permet de voir qu’il y a dans ce domaine des évolutions à venir). Cependant le coût de la mise en ligne de l’information de l’établissement et de la mise à jour en continu semble ne pas avoir obtenu le succès escompté par certains et surtout la rentabilité espérée. On verra plus loin que des évolutions sont en cours, mais qui posent la même question. L’émergence de projet autour du web 2.0 dand ce domaine vont probablement entrer dans la même dynamique
La brique pédagogique est celle qui émerge en ce moment avec le mouvement général vers les ENT. On touche désormais au coeur de la mission, au coeur du métier de l’École. Quels types de gains de productivité en espérer ? On cite systématiquement les élèves empêchés d’aller à l’école pour diverses raisons. On cite désormais aussi la prolongation de l’action pédagogique et didactique au delà de l’espace temps scolaire. Autrement dit on envisage une amélioration du travail des élèves à partir de la mise en place d’outils qui ne dépendent plus de la bonne volonté de l’élève de prendre des notes, d’emporter à la maison tout ce que les enseignants leur donnent, mais bien de la volonté de l’institution scolaire. Quand certains établissements proposent du suivi du travail à la maison par des enseignants disponibles en soirée, par messagerie, instantanée ou non, on voit bien que la recherche d’amélioration de productivité est derrière ces projets. Certains enseignants l’appellent même de leurs voeux quand ils voient la richesse de l’échange par mel avec leurs élèves.
On pourrait entrer de plus en plus précisément dans les pratiques qui se développent, il y a bien des exemples. Cependant il est important d’analyser globalement les gains de productivité envisagés. On peut en voir plusieurs. En premier la gestion des flux, humains, immatériels et matériels au sein de l’établissement, mieux suivis, mieux accompagnés, parfois optimisés, et aussi mieux contrôlés, localement mais aussi au niveau académique ou national et donc gérés différemment (cf la fermeture des classes à petits effectifs ou fermeture de postes suite à des évolutions globales d’effectifs). En second lieu la gestion de la performance pédagogique et didactique du système qui passe progressivement d’un suivi pas les entrées sorties (nombre d’élèves, résultats aux examens) à un suivi par le processus (comment on accompagne, comment progressent les acquisition, dans le socle par exemple). Enfin il faut parler de la productivité des enseignants en lien avec ces deux premières entrées. Le classique ration nombre d’enseignants/nombre d’élèves associé aux résultats aux examen reste une base à laquelle tous les acteurs sont finalement très attachés, cela évitant de rentrer dans le fonctionnement lui même de l’acte pédagogique ou didactique. Pourtant l’observation des pratiques quotidiennes montre qu’il y a, à ce niveau de détail, des éléments qui pourraient être pris en compte de manière pertinente : allant de la manière d’organiser le temps d’une séance à la qualité pédagogique des supports, voire même à la pertinence cognitive des dispositifs pédagogique que chaque enseignant installe.
Au delà de ces considérations techniques il faut mettre en garde l’ensemble du système éducatif sur le fait que le terme productivité peut être détourné très facilement, mais qu’il peut aussi facilement être rejeté dans aucune analyse. Ne bannissons pas ce mot, mais situons le dans un cadre clair et surtout explicite. Le déploiement des ENT participe actuellement d’une évolution des dispositifs d’amélioration de la productivité de l’école, mais de manière très peu explicitée. Il me semble qu’il est indispensable de se doter de repères pour identifier le lien entre ENT et productivité au sein des établissement en amont et au cours de leur déploiement et ensuite le situer cette analyse en lien avec les finalités du système scolaire dans la société.
A suivre et à débattre
BD
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En vous lisant je me demandais si vous connaissiez la réalité du monde scolaire (je parle de l’enseignement en classes primaires, pas le supérieur).
Evoquant la brique admin. et comptable vous dites que « la surévaluation systématique du nombre d’élève par rapport au nombre réellement présent » (…) générait un écart important et coûteux en moyens surtout en début d’année avec parfois des effets sur l’ensemble de l’année… »
Votre affirmation est gratuite et mériterait des exemples concrets. Elle montre que:
1) Vous ne connaissez pas la manière dont sont calculés les effectifs d’élèves d’une année à l’autre.
2) Vous semblez ignorer que les inspections d’académie sont plus promptes à réduire l’effectif enseignant d’une école qu’à l’augmenter.
Par ailleurs, vous réduisez la « performance pédagogique » des enseignants à la réussite aux examens. Mais expliquez moi avec des mots simples comment faire pour que des ânes deviennent des étalons ?
Vos enfants, si vous en avez, ne sont pas le seul produit de l’institution Education nationale, mais essentiellement celui de VOTRE éducation en tant que parents.
Certaines années le niveau de la classe est bas parce que ses élèves sont lents à l’apprentissage, socialement défavorisés, peu concentrés, peu ouverts au savoir parce que ce n’est pas dans leur culture familiale (et mille autres raisons)…
Vous parlez de « pertinence cognitive des dispositifs que chaque enseignant installe »et d’organisation des temps de séance, mais croyez-vous que les enseignants ont attendu votre géniale pensée pour réfléchir à ce genre de sujets ? Je vous renvoie vers les pédagogies Freynet ou Montessori, et bien d’autres chercheurs en sciences de l’éducation.
Je passe sur le « suivi du travail à la maison par des enseignants disponibles en soirée »: 8h par jour à l’école me semblent très suffisants pour enseigner, les enseignants quand ils rentrent chez eux le soir sont fatigués et ont aussi une vie de famille (pas vous?)
Vous vous inscrivez dans un mouvement qui, aujourd’hui, voudrait pouvoir tout quantifier, tout rentabiliser et finalement tout marchandiser. Vous êtes dans le quantitatif non dans le qualitatif.
Auteur
Je ne veux rien faire croire, mais je tente de proposer un cadre d’analyse : celui de la recherche de rentabilité, d’efficacité, d’efficience, de productivité. Je refuse de me voiler la face devant les réalités de la société dans laquelle je vis, mais par contre j’essaie d’en repérer les logiques. les TIC en soit ne sont au service que de ceux qui s’en servent. Mais elles sont issus d’un progrès technique issu de travaux de recherche scientifique qui ne sont jamais neutres idéologiquement (lisez Bruno Latour à ce sujet).
Oui je connais très bien les réalités de l’enseignement car j’y vis au quotidien. Je tente de dépasser les discours de formes pour repérer les pratiques de fond. La marchandisation des élèves existe aussi dans les salles des profs (et encore plus depuis l’avènement du libre choix de l’établissement – et je sais de quoi je parle, je travaille principalement dans l’enseignement sous contrat qui est constamment tiraillé entre ces deux extrêmes) , derrière les discours ordinaires, et vont parfois même se nicher dans les conseils de classe.
Que vous le vouliez ou non, la question économique doit être un élément comme les autres de notre cadre d’analyse de l’école et de ses acteurs.
Petit additif à mon commentaire précédent. Je viens de lire votre CV et du coup votre billet, selon moi, est d’autant plus consternant que manifestement vous connaissez bien la réalité du monde de l’enseignement.
Les TIC sont de formidables outils que j’utilise abondamment y compris dans ma pratique pédagogique, mais ils ne sont pas au service de l’idéologie de la « rentabilité » comme vous voudriez le faire croire.
Cette idéologie qui aboutit invariablement à la marchandisation de tout.
Auteur
je m’étonne de votre commentaire. Vous n’avez pas compris mon propos ou vous l’avez déformé. Je tente simplement de mettre en débat la question vive de l’informatisation de l’école sous l’angle de l’économie du système. J’ose croire que l’on peut en parler sans crainte d’être catégorisé immédiatement. Si j’ai pu être maladroit dans ma formulation, c’est possible, mais je refuse votre procés :
J’ai travaillé en lycée professionnel, auprès des jeunes sortis du système scolaire sans qualification, des chômeurs, des cadres de l’éducation, des enseignants et chaque semaine je suis dans les établissements scolaires privés et publics. Je parle donc d’un lieu que je connais bien et je sais aussi l’importance qu’ont les enseignants sur la réussite des enfants, regardez la durée d’écoute des profs par les élèves chaque semaine… 😉
Je crois que vous avez surtout extrait des passages de mon texte sans en recherche la logique globale (cf mon précédent commentaire). Citer des phrases isolées sans rechercher la cohérence globale me semble une dérive importante.
Je ne permettrai pas de citer vos citations de mon texte et vos commentaires, car à la lecture de chacune je m’aperçois que vous n’avez pas chercher cette logique globale. C’est même paradoxal de penser qu’au moment où j’écris pour alerter sur le risque idéologique de la productivité dans les ENT, on croit que j’en suis le chantre…
Je pense qu’une plus grande productivité de l’école suppose une plus grande tranquillité, un plus grand confort, des élèves et des professeurs. Une plus grande disponibilité à la relation. Je rédigeais tout à l’heure un billet où la situation décrite me semble illustrer ce besoin. Si vous voulez y jeter un coup d’oeil, c’est ici: http://voixhaute.fr/2009/11/08/un-mp-pour-deux/
Auteur
je prie les lecteurs de mon blog de bien vouloir aller jusqu’au dernier paragraphe de ce billet, cela évitera des déconvenues et de faux débats…
J’ajoute à mon propos que la question des manuels numériques sur les ENT ou encore de la déclinaison des contenus dans les ENT mérite aussi d’être analysée avec le prise de la recherche de productivité de l’école
Désolé mais j’avais bien lu la conclusion.
La 1ère phrase est ambigue: « il faut mettre en garde l’ensemble du système éducatif sur le fait que le terme productivité peut être détourné très facilement, mais qu’il peut aussi facilement être rejeté dans aucune analyse », soyez plus explicite. De quel détournement parlez-vous ? (merci d’avance pour le complément d’information)
La deuxième est plus claire : « Ne banissons pas ce mot mais situons le dans un cadre clair et surtout explicite »
Elle correspond bien au playdoyer, annoncé dès les 1ères lignes de votre article, sur la transposition d’outils utilisés dans le monde commercial au sein de l’école.
Vous en convenez d’ailleurs dans l’un de vos commentaires puisque votre cadre d’analyse est celui de recherche – dites vous – de rentabilité. C’est un cadre idéologique dominant ces temps-ci mais rien ne vous oblige d’aller dans ce sens, vous en faites le choix.
Auteur
Désolé de vous contredire, mais je ne vais pas dans ce sens, je le pose comme problème à analyser, sans a priori….
Dernier commentaire, sinon vous allez penser que je suis un abominable troll.
Mais je dois dire que votre billet aura eu le mérite d’ouvrir le débat.
Je voulais juste ajouter un mot, sur l’absence de neutralité idéologique des progrès techniques dont vous parlez en commentaires. J’abonde dans votre sens. Et d’ailleurs la première valeur qui a présidé à la création du web est celle du partage du savoir et du don.
Si Tim Berners-Lee n’avait pas versé son invention (HTTP et HTML) dans le pot commun de l’humanité, le web serait probablement réservé aux entreprises et à une élite capable de se payer des licences d’exploitation du réseau. Ce n’est pas neutre.
Vous n’ignorez pas non plus les mouvements du logiciel libre et de l’Open source, qui ne sont pas neutres idéologiquement.
Progrès technique et rentabilité ne sont donc pas forcément liés. Et d’autant moins, me semble-t-il, dans les sciences de l’Education qui sont reliées à l’humain, à son bien-être, à sa capacité d’exercer son libre-arbitre (au fait, vous les quantifier comment ces deux notions?) plutôt qu’abreuvé d’un savoir qu’il devra régurgiter lors d’examens.
Mesurer la productivité-rentabilité de l’enseignant, dans son coeur de métier, en la comparant aux résultats d’examens de ses élèves me paraît une vision à courte vue. En tout cas bien dans l’air du temps.
Je ne souhaite pas vous faire de procès d’intention, mais au moins attirer l’attention sur certaines « valeurs » non quantifiables dans l’Education et dont l’idéologie du moment (dont on voit les dégats dans le monde en termes d’inégalités) aimerait bien faire table rase.
Oui enfin le logiciel libre et l’absence de rentabilité n’ont aucun rapport. Libre ne signifiant pas gratuit (on a pas fini de le répéter…).
Auteur
Faux, libre a bien un rapport avec la rentabilité ou l’absence, c’est d’ailleurs la principale question que se posent ceux qui décident de proposer leurs logiciels en open-source, en libre et/ou en gratuit….
Il ne faut de toute façon jamais oublier que la question financière est au coeur du modèle de notre vie sociale… qu’on le veuille ou non… qu’on soit d’accord ou non… après libre à chacun de voter, ou d’agir autrement… que ce que la norme sociale et politique nous impose, sans compter la loi !!!
2 passages m’ont interpellé car c’est à ce niveau que se place ma réflexion actuelle. En effet, la dimension didactique et surtout pédagogique ne me semble pas suffisamment mise en avant dans l’élaboration des ENT :
« On cite désormais aussi la prolongation de l’action pédagogique et didactique au delà de l’espace temps scolaire. Autrement dit on envisage une amélioration du travail des élèves à partir de la mise en place d’outils qui ne dépendent plus de la bonne volonté de l’élève de prendre des notes, d’emporter à la maison tout ce que les enseignants leur donnent, mais bien de la volonté de l’institution scolaire. »
> C’est la mise au travail des élèves et de leurs motivations qu’il est nécessaire d’interroger ; si elle est trop extérieure à eux, il ne se passera rien de plus. On peut toutefois remarquer que l’attrait des TIC est souvent un levier intéressant dans cette implication.
« Pourtant l’observation des pratiques quotidiennes montre qu’il y a, à ce niveau de détail, des éléments qui pourraient être pris en compte de manière pertinente : allant de la manière d’organiser le temps d’une séance à la qualité pédagogique des supports, voire même à la pertinence cognitive des dispositifs pédagogique que chaque enseignant installe. »
> Dans le même ordre d’idée, la souplesse de TIC devrait nous inciter (je suis enseignant en lycée) à travailler l’aspect des apprentissages es élèves plutôt que de se contenter d’accumuler des informations numérisées.
Je suis d’accord avec vous sur la prise en compte de la dimension économique de l’analyse de l’école.
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