S'approprier avec ou sans les TIC…

 

S’approprier, que ce soit avec ou sans les TIC est un processus complexe. Cependant il est possible de l’analyser ou en tout cas d’essayer d’en proposer une modélisation les quatres schémas qui suivent tentent d’illustrer ce processus. Le cinquième schéma concerne la guidance de l’apprentissage/appropriation qu’il est aussi nécessaire de situer pour comprendre qu’au delà du processus il y a aussi des acteurs conscients qui sont partie prenante dans la réussite.

Ce message fait involontairement écho au propose de Pierre Mongin commentant le billet précédent.

Première étape

Première étape : passer du fait à l'information
Première étape : passer du fait à l’information

Deuxième étape :

Deuxième étape : de l'information au savoir

Deuxième étape : de l'information au savoir

 

troisième étape :

Troisième étape : Du savoir à l'apprentissage

Troisième étape : Du savoir à l'apprentissage

 

Quatrième étape

Quatrème étape : de l'apprentissage à l'appropriation

Quatrème étape : de l'apprentissage à l'appropriation

 

Quelle guidance pour les apprentissages/appropriation ?

On constate que l’appropriation est un processus qui touche chacun de nous, mais les différences apparaîssent dés lors que l’on pense à l’accompagnement et à la guidance de ce processus. Qu’en est-il ? voici une schéma qui tente de problématiser cette question :

Guidance de l'apprentissage appropriation

Guidance de l'apprentissage appropriation

Ces schémas ont une valeur heuristique et attendent vos commentaires et propositions. Ils s’appliquent à tous et veulent englober aussi bien les processus avec TIC que ceux sans TIC
Ils ont été réalisés avec le logiciel Inspiration (c)
A suivre et à débattre
BD
Print Friendly, PDF & Email

5 Commentaires

4 pings

Passer au formulaire de commentaire

  1. Bonjour.

    Bravo pour ce billet et les cartes proposées. Je vous rejoins largement sur les étapes repérées. Un fait ne devient information qu’à partir du moment où un médiateur s’en saisit. Une information ne devient savoir qu’à partir du moment où des producteurs/éditeurs autorisés et/ou légitimes s’en saisissent. L’apprentissage n’est effectif qu’à partir du moment où le savoir est manipulé par l’apprenant. Les compétences ne sont exercées par un individu que lorsqu’il transpose son apprentissage au sein de son environnement.

    Votre schéma sur la guidance me satisfait moins. D’une part, le terme d’accompagnement me semble davantage convenir que celui de guidance qui sous-tend un individu entièrement sous influence de celui qui le guide. Par ailleurs, le rapprochement entre modèle transmissif et l’acteur « enseignant/tuteur », me paraît trop univoque. Non pas qu’il ne corresponde pas à l’approche pédagogique la plus répandue, mais parce qu’un enseignant pas plus qu’un tuteur n’est condamné au seul registre de la transmission. De même, réserver le mode interactif au seul groupe d’apprenants, me paraît ne pas rendre compte des interactions formatives que l’apprenant peut également avoir avec ses tuteurs mais aussi avec son entourage personnel et professionnel. Autre élément qui me paraît devoir être pris en compte est qu’un « mode de guidance » peut être hybride : « techniciste/transmissif » par exemple. Le choix du schéma arborescent ne semble pas permettre ces hybridations.

    Cordialement
    Jacques Rodet

    1. Jacques

      Merci de ces remarques. Effectivement je ne suis pas satisfait complètement de ce travail, c’est pourquoi j’apprécie particulièrement des remarques constructives, je vais retravailler la question

      Bruno Devauchelle

  2. A partir de vos schémas, il me semble important de rajouter des boucles de rétroaction. La représentation en processus, reste finalement trés mécaniste si on n’introduit pas une boucle.

    1. Les boucles de rétroactions n’apparaissent pas par choix. Ce n’est pas pour les nier, mais pour mieux visualiser les étapes du processus.
      Effectivement toute schématisation est réductrice et peut logiquement apparaître comme mécaniste, même avec des boucles de rétroaction.
      Mon souci est de mettre en évidence une étape rarement intégrée dans les raisonnement sur l’enseignement : celle de l’appropriation. Dans la même ligne le souci est de sortir l’apprentissage de son temple sacré (l’école) pour l’intégrer dans un processus humain qui va jusqu’à l’appropriation. Ma thèse est qu’il faut dépasser les structures formelles de l’enseignement pour penser globalement.

      Bruno Devauchelle

  3. Bonjour

    Je suis très intéressée par ces différentes étapes. La thématique m’intéresse. Je n’arrive pas à décrypter les polices qui sont un peu petites.

    Serait-il possible d’accéder aux schémas dans une taille supérieure ?
    Je vous remercie.

  1. […] d’apprentissage voire d’appropriation. Bruno Devauchelle le fait très clairement ici. Il présente ainsi tout le processus […]

  2. […] S'approprier avec ou sans les TIC… […]

  3. […] S'approprier avec ou sans les TIC… […]

  4. […] S'approprier avec ou sans les TIC… […]

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

%d blogueurs aiment cette page :