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Merci à Bruno pour ce billet. Le sujet abordé est effectivement intéressant et interroge les choix opérés, qui sans doute trop souvent, s’appuient essentiellement sur l’existant pour innover ce qui a effectivement pour effet de ne pas explorer toutes les possibilités offertes. La réflexion sur les ENT qui se bâtissent un sous forme d’un espace numérique qui a tendance à reproduire ce qui se fait traditionnellement en ajoutant certes de la distance, une souplesse dans la gestion de l’espace qu’il soit géographique ou temporel mais qui conduit cependant à garder une organisation sociale classique mérite d’être éclairée par une recherche d’ouvertures nouvelles rendues possibles par les technologies utilisées aujourd’hui et qui auraient en plus l’avantage de rapprocher un peu plus les pratiques des enseignants des pratiques courantes des jeunes. L’exemple du Webclasseur est intéressant, non seulement il préserve, sous sa forme actuelle, un fonctionnement de type frontal, puisque l’outil n’a pour l’instant pas prévu les échanges entre les élèves mais en plus il ne dispose pas d’un espace privé protégé puisque l’enseignant a accès à tout le contenu. On peut se demander si cette stratégie n’aura pas pour conséquence un frein des élèves à l’exploiter complètement.
Ayant testé personnellement quelques outils c’est cette analyse qui m’a fait m’orienter vers l’outil EDU portfolio proposé par Thierry KARSENTI de l’université de Montréal. Cet outil offre de mon point de vue l’avantage d’un compromis trouvé entre la nécessité qui semble persister de pouvoir conserver une organisation sociale géré par l’institution (création de groupes par celle-ci) avec des ouvertures intéressantes permettant à l’élève, si on se situe dans un cadre scolaire, de prendre la main à certains moments sur la gestion de l’information qu’il publie et la gestion des personnes avec qui il souhaite échanger. L’outil EDU Portfolio permet effectivement la gestion d’un espace privé personnel, il permet des partages avec des collègues (pairs) par cooptation un peu à la manière du choix des amis sur d’autres réseaux sociaux. Il permet également la possibilité de protéger des contenus par un mot de passe donnant ainsi l’accès à l’information uniquement aux personnes à qui le « propriétaire » de l’espace transmet les informations nécessaires pour la consultation. Cet outil offre également un autre avantage, c’est celui de permettre à chaque individu « propriétaire » d’un espace de publication de le conserver même lorsque l’institution décide de supprimer le groupe.
Le sujet proposé à la réflexion par Bruno peut aussi être croisé avec le travail d’élaboration d’un cahier des charges fonctionnel pour l’ePortfolio qui a été réalisé par la MINES (Mission Numérique de l’Enseignement Supérieur). On y trouvera sans doute beaucoup de concordance (http://eportfolio-sup.fr/CdCF-ePortfolio-appel-a-commentaires-2012.pdf ).
Ce débat peut cependant générer de la réticence au changement dans la mesure où il bouscule des repères et modifie de manière conséquente les postures. Si on considère que l’enceinte de l’établissement est une sécurité importante on aura sans doute du mal à accepter l’ouverture qui suppose des échanges libres même avec le monde extérieur. L’outil que j’ai pris en référence n’est qu’un outil et à ce titre ne peut apporter ses fruits que si les usages que l’on en fait sont le résultat d’une volonté d’ouverture, on peut craindre en effet que par le biais de consignes données ou de règlement établi on parvienne à fermer quelque chose qui était prévu pour être ouvert. Ceci pose la problème de la formation et de l’accompagnement des enseignants et de la recherche d’un consensus qui repose sur des valeurs. L’outil numérique a souvent le travers de faciliter le contrôle en le rendant quasi automatique, jusqu’à en oublier que le « faire confiance » est pourtant un levier vital pour le développement de la personne.
Auteur
Merci Emmanuel de cette contribution approfondie et enrichie autant qu’enrichissante
BD
Auteur
Une définition des réseaux sociaux en ligne peut être trouvée à partir de ce texte :
« Les réseaux de télécommunications instruments et outils de mesure de la sociabilité » Patrice Flichy
Flux n° 62 Octobre – Décembre 2005 pp. 31-37
Ou encore dans le livre de Pierre Mercklé, sociologie des réseuux sociaux p.81 (les références ne concordent pas cependant…)
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